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(©Elian Bachini)

(©Laurent Onde)

Naïf productions

 

  A l'origine de ce spectacle, un trio de danseurs qui fleurte avec le cirque et le hip-hop. Mais même si les codes en sont encore visibles à certains endroits, la recherche va plus loin. C'est avec un langage neuf qu'ils effleurent les paradoxes qui relient l'universel à l'intime. C'est toute la force de ce collectif qui sonde les entrailles de la mémoire collective à la recherche des identités individuelles, questionnant sans répit les bases du vivre ensemble.  

 

  En 2013, le projet prends corps à Saarbrück, en Allemagne, où ils convoquent dans une ancienne usine de peinture reconvertie en espace culturel une vingtaine d'adolescents, Allemands et Français. Tous ont en commun la pratique amateur de la danse hip-hop. Ils poseront avec eux les bases du spectacle : la rencontre sur scène de 3 danseurs professionnels et d'un groupe d'amateur d'à peu près 20 personnes. Tous vêtus de la même façon, le visage masqué par une cagoule noire, l'enjeu est de faire émerger la part d'humanité qui émane de chacun alors que le regard du spectateur ne peux les différencier qu'à leur morphologie, à leur façon de se mouvoir dans l'espace et d'entrer en interaction les uns avec les autres. 

 

  Le spectacle est une création en mouvement. Ils modifient certaines parties à chaque date selon les lieux où il se joue et les groupes d'amateurs qui sont constitués. Dans chaque ville, un nouveau groupe est formé et chacun apporte sa pierre à l'édifice, laisse une empreinte qui lui est propre. Age, sexe, danseur amateur ou n'ayant jamais pratiqué, les critères de participation sont ailleurs, dans la mise en commun d'identité. Un tour de force habilement mis en lumière par un trio brillant : Sylvain Bouillet, Mathieu Desseigne et Lucien Reynès.

 

Je suis fait du bruit des autres

T.Barlatier

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